Mercredi 15 mai 2024, le fondateur de May, Boris Jottreau et la French Tech Grand Paris co-organisaient une matinée intitulée “Future Of Work”. Retour sur cet événement pour comprendre quel est l’avenir réservé au monde du travail.
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Vous vous demandez sûrement quelle place l'IA occupera dans les années à venir et quels modes de travail s'offriront aux entreprises. Si vous avez manqué la conférence "Au-delà de l'IA", organisée par la French Tech Grand Paris en collaboration avec May, ne vous inquiétez pas ! May s'est rendu sur place pour vous en faire un compte rendu en 5 étapes.
Rien qu'au titre, le message est clair : à quoi ressemblera le travail à l'avenir ? Avec l'arrivée des nouvelles technologies, certains travailleurs craignent pour leur poste. Lors de cette première session, Boris Jottreau, le fondateur de May, était accompagné de Nicolas Hazard, le fondateur d'INCO et auteur du livre "The Future of Work", de Paul Sauveplane, CCPO chez ALLAN, ainsi que d'Arbia Smiti, la fondatrice et CEO de Rosaly.
Les bases et les grands axes du future of work ont été abordés : comment les organisations peuvent-elles s'adapter à ces évolutions du travail ? Quelle place aura l'intelligence artificielle dans les années à venir ? Quelle est l'importance du management et de la culture d'entreprise aujourd'hui ? Ou encore, la santé financière des salariés. Nous avons eu droit à des réponses pertinentes et une vision de l'avenir du travail.
En bref, il n’y a pas lieu de paniquer. D'après Nicolas Hazard, "Il y a un mouvement, voire une transition des postes aujourd'hui avec l'arrivée de l'IA. Mais cela ne veut pas dire que les emplois vont disparaître, c'est la manière dont on va les occuper qui est différente." Une évolution du travail certes, mais aussi une aide précieuse selon Boris, le fondateur de May, car "cela va pousser l'être humain à développer tout ce qui est propre à l'humanité".
Concernant la culture d'entreprise, il semble important d'insister dessus. Elle est la source du sens de travail du salarié. Ce sens du travail se retrouve également dans la santé financière. Arbia Smiti déclare : "L'argent relie tout. Il y a beaucoup de choses qui découlent de la santé financière. Quelqu'un qui a une anxiété financière ou qui a des problèmes d'argent va passer au moins 6 à 7 heures de son temps de travail à penser à ses problèmes d'argent".
Visionner la “Table ronde sur les grands axes du future of work ” :
Animée par Benoît Serre, le vice-président de l’ANDRH, et Charles de Fréminville, le DRH de Lucca, cette conférence explorait la différence entre les grandes entreprises, souvent plus anciennes, et les startups d’aujourd’hui. Un débat fascinant confrontant les points de vue de deux professionnels informés.
Selon Benoît Serre, les grandes entreprises ne peuvent pas simplement adopter les nouveaux modes de travail des startups. Elles ont leur propre hiérarchie et leur propre fonctionnement établi. En revanche, Charles De Fréminville souligne que les startups attirent davantage les personnes en quête d’autonomie et de flexibilité. Il met également en avant un aspect crucial : “Ce ne sont pas seulement les grandes entreprises qui façonnent les attentes des collaborateurs par leur nature. Ce sont aussi les attentes des collaborateurs qui orientent naturellement vers un certain type de société, renforçant ainsi les cultures présentes.”
La question de la socialisation a également été abordée, notamment en ce qui concerne la place du télétravail dans les entreprises. Alors que le télétravail est plus répandu dans les startups que dans les grandes entreprises, Benoît Serre souligne néanmoins qu’il ne faut pas “individualiser les entreprises”. Chacune est libre d’adopter le mode de travail qui lui convient le mieux.
Visionner la vidéo “Les tendances RH et management” :
Cette fois-ci, Pierre-Étienne Bidon, cofondateur et co-CEO de MOKA.CARE, et Paul Sauveplane, CCPO d'Allan, nous ont guidés à travers de multiples solutions et études. Ils ont exposé les défis de la gestion de la santé mentale en entreprise et proposé des solutions. Au cours de cette session, nous avons exploré la santé psychologique et la responsabilité de l’entreprise. Ils se sont appuyés sur diverses études, comme celle de l’OMS, décrivant les approches de prévention : primaire, secondaire et tertiaire. Pierre-Étienne Bidon a souligné un point crucial : la santé mentale des salariés est invisible. Enfin, ils ont mis en avant l’hyperconnectivité actuelle, considérée comme un défi supplémentaire pour la santé mentale des collaborateurs.
Visionner la vidéo “La sécurité Psychologique, et levier de la performance des organisations” :
Si vous êtes intéressé par une approche moderne de la rémunération, vous êtes au bon endroit. Arbia Smiti et Boris Jottreau étaient présents pour expliquer quelles solutions et quels outils mettre en place pour le bien-être financier des salariés. Déjà en place aux États-Unis, le cycle de paiement plus court permet aux salariés de gérer leur argent, dans notre cas leur salaire, selon leurs besoins et leur mode de vie. Selon Arbia, une rémunération flexible peut réduire l'anxiété financière et améliorer la satisfaction au travail. Le point de la lisibilité des salaires est également évoqué au cours de cette session. Boris et Arbia appellent à une plus grande transparence et à une meilleure éducation financière de la part des entreprises. S'ajoutent à cela les nouvelles technologies qui sont un véritable levier pour simplifier l’accès aux avantages salariés et rendre les salaires plus compréhensibles.
Visionner la vidéo “Les nouvelles solutions pour créer des conditions favorables au bien être financier” :
Pour cette dernière partie, Gaspard de Stabenrath, directeur général de Morning, et Philippe de Gaalon, Revenue Enablement chez Remote, nous ont expliqué comment nous pouvions repenser notre façon de travailler. En 2024, de nombreuses interrogations émergent quant à la manière de travailler. Entre télétravail et flexibilité, quelle est la signification du travail aujourd’hui ? Selon Gaspard, la question est plutôt : “Quelle est la place du travail en 2024 ?”. Grâce, ou à cause, du Covid - cela dépend des points de vue -, le télétravail est devenu une norme du travail. Les deux experts s'accordent sur le fait que les modes et les méthodes de travail ont considérablement évolué aujourd’hui. Les réunions ne sont plus aussi indispensables qu’auparavant, et les bureaux ne suscitent plus autant d'engouement…
Pour encore plus d’infos, visionnez la replay :“Remote & Flex Office, quel impact pour les organisations ?” :
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Maya Freitas
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