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L’IA : entre transition et complémentarité

L’IA : entre transition et complémentarité

Comme diraient les anciens, « autrefois, c’était différent ». En pleine ère de l'intelligence artificielle, il est important de se demander quelle place occupera l’IA durant ces prochaines années. Mercredi 15 mai 2024, le fondateur de May, Boris Jottreau, est intervenu lors d’une table ronde dans le cadre d’une conférence intitulée « Au-delà de l’IA ». En collaboration avec la French Tech Grand Paris, Boris Jottreau était accompagné d’autres intervenants pour expliquer quelle place aurait l’IA dans le futur monde du travail.

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Boris Jottreau et Nicolas Hazard à la matinée "The Future Of Work"

Assis face au public, les voilà prêts à exposer leurs avis sur l’IA. Après les présentations de chacun, Nicolas Hazard, le fondateur d’INCO et auteur du livre "The Future of Work", ouvre le débat. Face à la question "Peut-on déjà voir ces évolutions et comment les organisations peuvent-elles s’adapter à l’horizon 2030 ?", le fondateur d’INCO déclare qu’il y a un véritable mouvement, voire une transition des postes aujourd’hui grâce à l’émergence de l’IA. "Mais cela ne veut pas dire que les emplois vont disparaître, c’est la manière dont on va les occuper qui est différente", explique Nicolas Hazard face à un public légèrement interloqué.

Ce n’est plus un secret, le marché du travail évolue de manière drastique. Aujourd’hui, les salariés comme les entreprises, quel que soit le secteur, doivent être "à la page" en matière d’IA. Nicolas Hazard alerte sur le fait que les travailleurs de demain doivent être opérationnels dans l’utilisation de l’intelligence artificielle : "Je ne pense pas qu’une IA va vous prendre votre travail, mais je pense qu’en revanche, quelqu’un qui sait utiliser une IA pourra le faire", déclare-t-il. En dehors du risque de manque de compétences de certains travailleurs sur l’IA, Nicolas Hazard insiste sur l’importance de la formation et signale un risque de "casse sociale" entre les individus. "Il y a un enjeu de société gigantesque, car si on ne le fait pas, il va y avoir des gens sur le carreau et cela peut même créer des problèmes démocratiques, sur notre modèle de vision de la société.”, alerte l’auteur. 

Complémentarité entre intelligence humaine et intelligence artificielle

C’est évident : une IA est dix fois plus performante que l'esprit humain en termes de calcul ou de tâches répétitives. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’elle remplace le cerveau humain, mais seulement qu’elle le complète. N’oublions pas que l’IA n'est qu'un ensemble d’algorithmes, et donc un robot. Alors que l’être humain, quant à lui, est porteur d’émotions, de sentiments, d'empathie… D’après Nicolas Hazard, cette complémentarité donne naissance “à la cobotique, cette cohabitation entre les robots, l'intelligence artificielle et l’être humain”. Et ce n’est pas tout : les "métiers rois", définis par Boris Jottreau comme les métiers en vogue, vont se modifier. “On favorisait l’ingénieur au XXe siècle dans le monde du travail. Mais le XXIe siècle va complètement changer cette posture. Les rois vont être les intuitifs, les créatifs, les gens qui ont un lien fort avec la relation humaine”, partage Boris Jottreau lors de cette table ronde.

Mais gardons en tête que l’IA ne doit pas prendre le pas sur l’esprit humain. Selon le fondateur de May, il y a un point positif mais aussi un point négatif, voire dangereux. L’émergence de l’IA va permettre de “pousser toute l’humanité à développer ce qui est propre à l’humanité”, exprime Boris au public. Autrement dit, délaissons les calculs et concentrons-nous sur l’aspect humain du travail : les idées créatives, les émotions, les nouveautés… Mais le risque est une aliénation forte de l’IA et de l’esprit humain. Boris Jottreau signale une menace d’enfermement de l’être humain. “L’IA commence à nous emmener dans des mouvements créés par nous-mêmes qui pourraient s'avérer faux et enfermant, car nous serons satisfaits donc inutiles de chercher plus loin.” Alors cette aliénation demande rigueur et vigilance, mais des solutions sont possibles d’après le fondateur de May : “Je pense que ça passera par des chartes, à la fois au niveau de l’entreprise et à la fois au niveau des outils, pour éviter de tomber dans ces travers, qui vont de toutes façons arriver”.

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Maya Freitas

Journaliste Rédactrice, Maya est passionnée par l'inconnu et le terrain. Actuellement en étude à l'Institut Européen du Journalisme, elle s'occupe du contenu presse de May.
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